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Téléphone 06 75 47 05 00 - Email : contact@traduction-francais-vers-italien.com
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Traduire est une opération double qui relève autant de la communication proprement dite, que de la poétique au sens le plus large du terme, vu qu'il s'agit de rendre ce message conforme à la sensibilité collective de la langue d'arrivée. Cette dichotomie fondamentale, inhérente au double système communicatif en présence revêt dans la pratique une importance capitale, en ce qu'elle conduira non seulement à adopter une double démarche, mais encore à reconnaître la spécificité des deux moments réflexifs complémentaires et cependant disjoints quant aux stratégies devant être employées :
- COMPRENDRE dans la langue de départ la signification fonctionnelle et intentionnelle des énoncés en présence: ce qui est dit (fonction) et la manière dont cela est dit (intention).
- RENDRE dans la langue d'arrivée et la fonction et l'intention des énoncés devant être traduits.
Le travail du traducteur si situe entre ces deux moments consécutifs, à égale distance des deux systèmes communicatifs confrontés, la traduction en tant que produit final étant l'aboutissement normal d'un passage rarement direct, au cours duquel ont lieu plus au moins rapidement les diverse opérations de triage, de sélection, les combinaisons, les déplacements, les substitutions, bref, toutes les transformations nécessaires à la métamorphose du texte initial en un texte au mieux équivalent (un texte perd toujours quelque chose à être traduit, ne serait-ce que la pensée collective spontanée et spécifique de chaque langue qui est souvent insaisissable hors des ses frontières linguistiques), au pire trompeur (contresens, faux sens) ou, plus fréquemment, maladroit (impropriétés, tours inusités, lourds... 'sentant le traduit'...).
Or, si l'approche est la même, la démarche sera différente selon qu'il s'agira de traduire passivement un teste d'une langue apprise dans sa propre langue ( version) ou, au contraire, de transférer dans une langue apprise, n'appartenant donc pas au même titre que la langue maternelle aux réflexes instinctifs et à la culture du traducteur, des énoncés au demeurant fort compréhensibles, mais - c'est là que réside la difficulté - privés de sens, maladroits, lourds, etc. dès qu'on les force à passer tels quels dans la langue d'arrivée. Aussi les stratégies, la technique de la traduction seront-elles différentes dans l'un et l'autre cas:
- Comprendre un texte dans une langue autre que la sienne propre, c'est procéder à la découverte d'un sens, le rendre ensuite est une opération d'écriture dont l'habileté instinctive ou innée ressortit davantage à la performance du traducteur qu'à une compétence linguistique qu'il faut supposer acquise dès l'enfance. Et, inversement:
- Comprendre un texte dans sa propre langue, c'est retrouver à chaque instant l'essentialité du message, sa fonction; le rendre ensuite dans une langue apprise c'est, à partir de cette réduction préventive, organiser le message de façon à lui restituer autant que possible son intentionnalité; la façon de s'exprimer, la manière de dire, qui renvoient dans la langue de départ à une performance de l'écriture, risquent de n'être pas aussi performantes dans la langue de départ à une performance de l'écriture, risquent de n'être pas aussi performantes dans la langues d'arrivé, il reste que l'exercice scolaire du thème est d'abord fonction de la compétence du traducteur qui ne peut compter en occurrence que sur une connaissance objective de la langue qu'il emprunte, et sur sa capacité à manier les outils à sa disposition (dictionnaires et grammaires).
Traduire sans trahir?
Traduire, trahir... Les débats sur la traduction sont aussi vieux que la littérature. Qu'est-ce qu'un bon traducteur ? Et comment le devient-on ? Traduction littéraire